
Voici un compte-rendu de l’enseignement prêché par le pasteur David Jang au sujet de la « chute de l’homme, de l’identité de Satan et de la façon dont le croyant doit y faire face », en s’appuyant principalement sur Genèse 3 et 4. L’exposé englobe également les textes de la Création (Genèse 1 et 2), ainsi que les références liées (Ésaïe 14, Ézéchiel 28, Apocalypse 12), pour finalement relier tout cela à la demande du Notre Père : « Ne nous induis pas en tentation ». L’enseignement du pasteur David Jang met en lumière comment Satan est apparu parmi les créatures de Dieu, de quelle manière il tente l’humanité, et avec quelle attitude le croyant doit lui résister.
1. La chute de l’homme et la stratégie de Satan
Le pasteur David Jang insiste sur l’importance d’étudier en profondeur Genèse 3 et 4, car c’est là que l’on voit comment la chute de l’humanité s’est produite et d’où elle tire ses racines. Dans Genèse 1 et 2, Dieu crée l’univers tout entier : il sépare la lumière des ténèbres, établit le ciel et la terre, les mers et la terre ferme, puis fait surgir toute sorte d’êtres vivants. Au sommet de cette création, Il crée l’être humain, homme et femme, à Son image. C’est le message central de Genèse 1 et 2. Le pasteur David Jang souligne qu’une juste compréhension de ces deux premiers chapitres est un préalable nécessaire pour saisir la chute de l’homme (Genèse 3) et celle de la descendance (Genèse 4), car il faut d’abord connaître la bonté et la perfection originelles de la création, où ni la mort ni le péché n’existaient, afin de comprendre comment s’est produite la « déviation » qui a suivi.
Or, quand on arrive à Genèse 3, un être inattendu se manifeste : « le serpent, le plus rusé de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits ». Celui-ci s’approche d’Adam et Ève en leur demandant : « Est-ce bien vrai que Dieu a dit de ne pas manger de tous les fruits du jardin ? » Cette question sème le doute dans le cœur de l’homme. Pour le pasteur David Jang, ce passage est crucial, car c’est là le point de contact entre l’homme et Satan : va-t-on obéir à la Parole de Dieu ou, au contraire, va-t-on ériger soi-même un autre critère et tomber dans la désobéissance ?
Le serpent affirme à Ève : « Vous ne mourrez pas. » C’est un mensonge évident, mais en même temps extrêmement séduisant. Dieu avait clairement commandé : « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. » Celui qui reçoit ce commandement et y obéit en ressent à la fois de la crainte et un sentiment de vigilance. Or, le serpent détruit cette crainte en promettant au contraire : « Non seulement vous ne mourrez pas, mais vous serez comme Dieu. » Le pasteur David Jang met ici en évidence le fonctionnement de Satan : il déforme mensongèrement la Parole de Dieu, uniquement pour servir ses objectifs malfaisants. Ses ruses paraissent parfois plausibles ou bien habillées de raisonnements fallacieux, mais elles visent toujours à détourner le croyant d’une relation « centrée sur Dieu » vers une position « centrée sur soi ».
Le pasteur David Jang remarque la réaction d’Ève dans Genèse 3 : quand elle regarde le fruit de l’arbre, elle voit qu’il est « bon à manger, agréable à la vue et précieux pour ouvrir l’intelligence ». Il y a là un enchaînement : voir (stimulation visuelle) → toucher (approche directe) → manger (mise en acte). Le péché commence souvent par une curiosité minime, puis contamine toute la personne et, en fin de compte, mène à la mort.
David Jang relie ceci à la demande du Notre Père : « Ne nous induis pas en tentation ». L’une des plus grandes tentations est précisément cette « volonté de se hisser à la place de Dieu », et Satan sait frapper ce point sensible. Dieu a créé l’homme pour qu’il soit Sa créature, destinée à obéir à Sa Parole et à bénéficier de Ses bénédictions. Mais l’être humain est tenté de s’ériger comme juge du bien et du mal, de se considérer lui-même comme la référence ultime. Dès lors, il se laisse piéger par la ruse du serpent. Telle est la leçon fondamentale que le pasteur David Jang cherche à transmettre.
Dans la suite de Genèse 3, Adam et Ève mangent finalement du fruit défendu. Quel est le premier signe qui apparaît ? Ils prennent conscience de leur nudité, éprouvent de la honte l’un envers l’autre et se couvrent de feuilles de figuier. Et lorsqu’ils entendent Dieu se promener dans le jardin, ils ont peur et se cachent. Cela illustre clairement les conséquences du péché : la honte spirituelle devant Dieu, la tentative de se protéger soi-même (en cousant des feuilles de figuier), puis l’éloignement de Sa présence.
La fin de Genèse 3 décrit un jugement plus décisif : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière », « l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le d’étendre la main vers l’arbre de vie pour vivre éternellement ». Le plus grand mensonge de Satan était de leur dire : « Vous ne mourrez pas », alors que le résultat en est une réelle mort. Le pasteur David Jang souligne qu’il ne faut pas oublier que cette chute d’Adam et Ève n’a pas été qu’un événement isolé : elle a engendré le péché originel qui affecte toute l’humanité jusqu’à aujourd’hui.
Dans Genèse 4, on voit apparaître l’histoire de Caïn, fils d’Adam, qui, par jalousie, en arrive à tuer son frère Abel. C’est une illustration édifiante de la rapidité avec laquelle la convoitise et l’égocentrisme s’étendent, produisant le fruit mortifère du péché. Pour le pasteur David Jang, la chute de Caïn est une « extension supplémentaire de la chute initiée par Satan ». Au chapitre 3, le péché concerne un acte individuel ; au chapitre 4, c’est le fratricide qui étend ce péché à la sphère des relations humaines. Puisque le péché est déjà entré dans le monde, le cœur de l’homme se trouve facilement manipulé par le mensonge du serpent, au point d’aboutir à l’acte extrême du meurtre fraternel.
En lisant Genèse 4, on remarque clairement l’attitude égocentrique de Caïn. Le texte dit que Dieu n’a pas agréé l’offrande de Caïn. Diverses interprétations existent quant à la raison précise, mais le pasteur David Jang insiste sur l’importance du « motif intérieur ». Il se peut que Caïn ait voulu offrir son sacrifice « à sa propre manière », avec un cœur dépourvu de véritable dévotion. S’il voulait servir Dieu selon son bon plaisir ou par simple obligation, Dieu ne pouvait y trouver de la joie. La jalousie et la colère qui s’ensuivent conduisent Caïn à tuer Abel.
Selon Genèse 3 et 4, le message est clair : le péché commence par un doute subtil, qui germe et se mue en orgueil et en fausse interprétation, finissant par une catastrophe. L’homme récolte alors la mort spirituelle, les conflits avec autrui, et même le meurtre. Le pasteur David Jang exhorte les croyants à reconnaître l’origine de cette chute, afin de mieux saisir l’œuvre de Jésus-Christ qui est venu réparer la rupture. Il rappelle que si nous ne prenons pas la mesure de la gravité de notre condition pécheresse, nous ne pouvons pleinement apprécier la grandeur du sacrifice expiatoire de Jésus sur la croix.
David Jang affirme que Dieu envoya Son Fils pour restaurer ce que la créature avait perdu en se rebellant. Autrement dit, Jésus, en Philippiens 2, « S’est dépouillé Lui-même en prenant la forme d’un serviteur », brisant radicalement cette ambition de « devenir comme Dieu » introduite par le serpent. Bien qu’Il fût Dieu, Il s’est délibérément abaissé, obéissant jusqu’à la mort, contrecarrant ainsi l’orgueil que Satan avait tenté d’insuffler à l’humanité. Par conséquent, le salut vient à ceux qui renoncent à la fierté et choisissent l’humilité du Christ. C’est là le pivot de l’enseignement du pasteur Jang : connaître en détail la nature de la chute dans Genèse 3 et 4, et comprendre qu’il n’y a de salut que dans la voie opposée à celle du serpent, c’est-à-dire la voie de la soumission et de l’humilité en Christ.
Dans cette perspective, l’un des objectifs majeurs de l’étude de Genèse 3 et 4 est, selon David Jang, de dévoiler la tactique de Satan et de pointer la faiblesse foncière du cœur humain. Une fois que nous en prenons conscience, l’appel à la repentance et à la vigilance devient plus pressant. Nous ne devons plus tomber dans le piège du serpent. Pour ce faire, il est indispensable de méditer quotidiennement la Parole, de rester dans la communion fraternelle qui nous éclaire de la lumière de la vérité et d’éviter l’égarement solitaire. L’interrogation à garder en tête est toujours : « Est-ce vraiment la volonté de Dieu ? » En priant : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal », nous demandons qu’Il nous préserve de la tentation suprême, celle de l’orgueil, ce péché qui engendre tant de dérives et de chutes. Le pasteur Jang conclut sur ce point que l’orgueil est l’arme la plus puissante de Satan, et que le croyant doit sans cesse veiller, prier et s’humilier pour la désamorcer.
2. L’identité de Satan et la chute des anges
Le pasteur David Jang souligne que l’Écriture identifie clairement le serpent à « Satan », « le diable », « le dragon », comme l’indique Apocalypse 12. Le serpent n’est pas un simple animal symbolique, mais la manifestation de l’ange déchu, ou du chef d’une armée d’anges déchus, ayant fait sécession contre Dieu. Lire Genèse 3 comme l’histoire d’un simple serpent animalier nous ferait passer à côté de tout le sens de la rédemption dans la Bible. Satan, Lucifer, le diable, le dragon, celui qui séduit la terre entière, reçoivent divers noms dans l’Écriture, mais désignent la même entité : une créature de Dieu tombée dans la rébellion, qui veut « s’égaliser au Très-Haut ».
Le pasteur David Jang explique qu’en Ésaïe 14 et Ézéchiel 28, les oracles contre le roi de Babylone ou de Tyr contiennent des allusions à la figure de l’ange déchu. Ésaïe 14 mentionne ainsi : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ?… Toi qui terrassais les nations, tu es abattu à terre. » Cette appellation « astre brillant » (traduit en latin par Lucifer) renvoie à l’ange qui resplendissait de la gloire divine. Pourtant, il osa concevoir en son cœur : « Je m’élèverai au sommet de l’assemblée divine, je serai semblable au Très-Haut. » C’est là le péché fondamental de Satan, et la raison de sa chute.
Dans Ézéchiel 28, on retrouve une analogie semblable : derrière la figure du roi de Tyr, on voit un « chérubin protecteur oint » qui se tenait dans le jardin d’Éden, mais qui chuta et fut détrôné, se rebellant contre Dieu. Le pasteur Jang souligne que la « chute primordiale » a donc d’abord eu lieu dans le monde angélique, avant de toucher l’homme. L’Écriture nous révèle ainsi qu’en plus de la chute humaine, il existe aussi une puissance spirituelle cherchant à tromper et à détruire l’humanité. Et c’est cette réalité qui nécessite que l’Église s’engage dans un combat spirituel.
En Apocalypse 12, on voit ce grand dragon jeté à terre, « le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre ». Il emporte avec lui le tiers des étoiles du ciel. Ce détail montre que Satan n’est pas tombé seul : une partie non négligeable des anges l’a suivi dans sa rébellion. Depuis lors, ils exercent une autorité provisoire dans le monde, en occupant « la puissance de l’air », semant mensonge et confusion, et manipulant parfois les puissances politiques. Éphésiens 6 dit bien : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. »
Selon David Jang, une vision trop naturaliste du monde nous ferait limiter les conflits à des considérations purement humaines (économiques, politiques, sociales). La Bible enseigne que Satan recherche constamment des ouvertures pour instaurer l’orgueil et la violence, en utilisant ceux qui détiennent le pouvoir pour propager oppression et injustice. Lorsque le Pharaon tyrannisait Israël, ou que le roi de Babylone ravageait les peuples, derrière ces rois, on discerne l’orgueil et la cruauté typiques de Satan. Son objectif constant est d’usurper l’adoration due à Dieu et de promouvoir l’idolâtrie.
Les cultes païens de l’Ancien Testament (Baal, Moloc, le veau d’or, etc.) en sont l’illustration. Baal suscitait la débauche sexuelle, Moloc encourageait l’horrible sacrifice d’enfants, et le culte du veau d’or symbolisait le matérialisme (Mammon). Le pasteur Jang explique que toutes ces idoles sont alimentées par « l’orgueil et la violence de Satan » qui cherche à capter la gloire réservée à Dieu, faisant tomber les hommes dans des rituels insensés et cruels.
Cette séduction sataniques se poursuit à l’époque du Nouveau Testament et jusqu’à nos jours. Lorsque Jésus jeûne quarante jours dans le désert, c’est Satan qui apparaît pour le tenter en trois points : « Ordonne que ces pierres deviennent du pain », « Jette-toi du haut du temple : les anges te porteront », « Prosterne-toi devant moi et je te donnerai les royaumes de la terre ». Le pasteur David Jang y voit un schéma récurrent : la satisfaction des désirs physiques, la quête de la renommée et la soif de la puissance (richesse et gloire). Jésus répond chaque fois par l’Écriture : « Il est écrit… », repoussant avec autorité les mensonges du diable. Celui-ci, désemparé, se retire, et des anges viennent servir Jésus. Cette victoire du Christ enseigne aux croyants que la Parole est la meilleure arme pour contrer l’orgueil et la convoitise que Satan éveille.
David Jang rappelle que le combat spirituel se poursuit toujours. Dès lors que nous prétendons « juger nous-mêmes du bien et du mal », autrement dit que nous plaçons nos opinions au-dessus de la Parole de Dieu, nous embrassons la logique de Satan. Cela peut arriver y compris dans les milieux religieux. Les pharisiens et les scribes, tout en se réclamant de la Loi, ont rejeté Jésus. Ils L’ont accusé d’être possédé, de violer le sabbat. Le Christ les a traités de « races de vipères », révélant qu’ils défendaient en réalité les intérêts de Satan sous un masque de piété. À l’inverse, Jésus a accueilli les pécheurs qui reconnaissaient leur faute, comme les publicains et les prostituées, pour leur offrir Son pardon et Son amour.
Dans Jude 1.6-7, on apprend que certains anges ont quitté leur demeure et se trouvent désormais enchaînés dans les ténèbres. Parmi les anges déchus, certains sont déjà en prison éternelle, d’autres continuent de circuler et de tromper les hommes. Dans Job 1-2, Satan se présente comme l’« accusateur » (ou « le calomniateur ») : il demande à Dieu la permission de frapper Job, convaincu que celui-ci finira par maudire le Seigneur. Dieu autorise la mise à l’épreuve, et Job endure un terrifiant calvaire. Cette histoire montre que Dieu, pour un temps, tolère l’action de Satan afin de prouver la sincérité de la foi de Ses serviteurs. Job n’a jamais maudit Dieu, mais a gardé sa confiance envers Lui, réfutant ainsi la calomnie satanique. Le pasteur David Jang y voit un exemple de la façon dont Dieu, malgré notre incompréhension, peut laisser Satan agir pour accomplir un dessein plus grand. À la fin, Job ressort plus fort et plus béni qu’auparavant.
Du point de vue humain, le fait que Dieu n’anéantisse pas immédiatement Satan soulève souvent la question : « Pourquoi ce délai ? » Mais, selon David Jang, la conclusion du livre de Job montre qu’au travers de l’épreuve, Job a pu accéder à une connaissance plus profonde de Dieu, et se purifier intérieurement. Il en va de même pour nous : si nous demeurons fermes dans la Parole et la prière, lorsque viennent des épreuves permises par Dieu, nous pouvons démontrer l’inanité de l’accusation satanique. C’est le sens réel de la prière : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal. » David Jang souligne que nous ne pouvons éviter toute tentation, mais nous supplions Dieu de nous permettre d’y triompher.
Satan est donc Lucifer, l’astre du matin, qui s’est révolté et cherche toujours à « dévorer » ceux qui ne veillent pas. Mais en même temps, Christ l’a déjà vaincu par la croix et la résurrection. Le pasteur David Jang souligne qu’il ne faut pas oublier cette victoire décisive : « Le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. » (1 Jean 3.8) Dès lors, les croyants ont l’autorité de chasser les démons, « au nom de Jésus », pourvu qu’ils suivent le Christ dans l’obéissance et l’humilité. Satan est tombé à cause de son orgueil ; nous le vainquons à travers l’humilité et la soumission à Jésus.
3. La réponse du croyant et la victoire spirituelle
En conclusion, le pasteur David Jang insiste : les croyants doivent résister à la puissance de Satan, armés de l’enseignement de Jésus et de la force du Saint-Esprit. Tous les récits bibliques, de la chute d’Adam et Ève (Genèse 3-4), en passant par Ésaïe 14, Ézéchiel 28, jusqu’au drame de Job et la guerre céleste d’Apocalypse 12, sont inséparables de l’histoire du salut. Dieu, pour délivrer l’humanité du mensonge diabolique, a envoyé Son Fils. Jésus est le « second Adam » qui inverse l’échec du premier : Il a repoussé toutes les tentations de Satan, et S’est offert en sacrifice parfait sur la croix pour prendre sur Lui la peine du péché. Selon David Jang, c’est ce « triomphe de l’Évangile » qui nous permet de prier : « Ne nous induis pas en tentation. » Cette prière nous rappelle que nous sommes appelés à remporter la victoire face aux épreuves, et que nous avons, en Christ, le privilège d’être déjà plus que vainqueurs.
Lorsque le Notre Père nous fait dire : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal », c’est un appel : « Seigneur, protège-moi des ruses du Serpent, garde-moi des illusions de Satan, et maîtrise en moi tout orgueil ou désir égocentrique par Ton Esprit saint. » Le pasteur David Jang souligne que cette prière doit se faire quotidiennement et concrètement. Même le croyant de longue date, s’il laisse enfler en lui la présomption, court le risque de devenir la proie de Satan. Au fond, nous devons chaque jour reconnaître : « Dieu est souverain, je suis Sa créature. » Dès que nous prétendons trôner à la place de Dieu, nous rejoignons la stratégie du serpent. L’attitude juste demeure : « Seigneur, je me retire du siège de commande. C’est Toi le Maître de ma vie. » Voilà le vrai sens de l’humilité.
C’est un chemin difficile : Jésus Lui-même, au jardin de Gethsémané, a prié : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. » Le pasteur David Jang y voit la quintessence de la vie chrétienne : soumettre sa volonté à celle du Père. Et il rappelle que l’Adversaire se sert souvent de nos faiblesses les plus profondes, en nous proposant des solutions faciles ou des justifications mensongères. Pour tenir ferme, il nous faut répéter l’attitude de Jésus : « Non pas ma volonté, mais la Tienne. » D’où l’importance vitale de la prière, de la méditation de la Parole et de la vie communautaire : seul, l’homme est facilement ébranlé.
David Jang estime également que nous ne sommes pas isolés : Dieu nous a placés dans l’Église, une communauté de foi. Satan essaie souvent d’isoler la brebis pour l’égarer. Mais si nous partageons nos luttes et nos failles avec les frères et sœurs, si nous prions les uns pour les autres, la lumière de Dieu démasque les ténèbres. Là où la transparence et la communion règnent, le diable ne peut se cacher. L’Épître de Jacques exhorte : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres. » La repentance partagée et la prière mutuelle constituent ainsi un bouclier spirituel.
Réciter et méditer le Notre Père ensemble, et notamment cette phrase « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal », produit un effet spirituel puissant. Jésus nous en a donné le modèle, et quand toute l’Église prie d’un seul cœur, l’Esprit Saint répond et fortifie. David Jang affirme que le Notre Père est « à la fois la prière de l’Église et la mienne », et que l’Église doit devenir une armée unie pour combattre l’Ennemi. Par la répétition et la mise en pratique de cette prière, nous expérimentons la victoire sur l’orgueil et le péché dans notre vie quotidienne.
En somme, Genèse 3 et 4 ne sont pas de simples récits du passé : ils révèlent l’état présent du cœur humain, prompt à la désobéissance et à l’exaltation de soi. Ils nous avertissent : si l’orgueil s’installe, la discorde et la violence suivent de près. Mais ces chapitres annoncent également la splendeur du salut accompli en Jésus-Christ, qui est venu détruire les œuvres du diable et nous ouvrir le chemin de la réconciliation avec Dieu. Selon David Jang, méditer ces textes aide à comprendre pourquoi Dieu a permis la chute et la présence de Satan, et comment Il nous invite à retrouver la sainteté initiale.
« Si nous suivons le Christ, nous quitterons le chemin de l’orgueil pour emprunter celui de l’humilité, de l’obéissance et de la lumière », insiste encore le pasteur Jang. Chaque fois que nous avançons sur ce sentier, nous goûtons la victoire dans l’épreuve, jusqu’à la vie éternelle. D’où la conclusion : la demande « Ne nous induis pas en tentation » du Notre Père ne doit pas être prononcée à la légère, mais doit résonner dans notre vie comme une arme spirituelle puissante. David Jang rappelle l’importance de « nous armer de la Parole et de la prière, de rester dans la communion fraternelle et de fermer la porte à l’orgueil ». Ainsi, Satan, déjà vaincu, ne peut faire obstacle à notre marche vers la maturité spirituelle. Même si le monde actuel est complexe et que l’Église subit des crises, nous devons toujours nous souvenir que « seul Dieu détient réellement la souveraineté pour juger du bien et du mal ». Alors la vérité nous rendra libres.
Le pasteur David Jang résume son exhortation en ces termes : « Lisez et méditez Genèse 3 et 4 chaque jour, ainsi que les textes qui parlent de la chute de Satan (Ésaïe 14, Ézéchiel 28, Apocalypse 12), et n’oubliez pas l’exemple de Job, ni le triomphe de Jésus face à la tentation dans le désert. Récitez le Notre Père et faites-en votre prière concrète : “Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal”. Alors, malgré les ruses de Satan, le peuple de Dieu remportera la victoire. » Voilà son message essentiel pour aborder Genèse 3 et 4 avec un regard lucide : là où Lucifer est tombé par orgueil, Jésus a été « élevé au-dessus de tout nom » en s’abaissant. Ce contraste enseigne clairement que s’exalter soi-même mène au gouffre, tandis que s’abaisser devant Dieu conduit à la vie éternelle. Nous sommes donc appelés à rejeter la tentation de l’orgueil et à porter les fruits d’une authentique filiation divine. Puisse chaque croyant persévérer sur ce chemin, en tenant fermement la vérité salvatrice.